Héros de le Thillay
HDLThillay
BESSIÈRES Jean-Baptiste
BESSIÈRES Jean-Baptiste
 BESSIERES Jean Baptiste
 
Prayssac 6 Août 1768 - Weißenfels 1er mai 1813 
Duc d'Istries 
Maréchal de France
  napoleon-monuments.eu Jean-Baptiste BESSIÈRES
  Wikipédia Jean-Baptiste BESSIÈRES
  LEONORE Jean-Baptiste BESSIÈRES
  napoleon.org BESSIÈRES Jean-Baptiste duc d'Istrie
  napoleon.empire.net Maréchal BESSIÈRES
  dtriaudmuchart.free.fr Maréchal Bessières
  Père de : BESSIÈRES Napoléon
  Épouse : De LAPEYRIÈRE Marie-Jeanne
Homme de guerre de premier ordre, et ce qui est rare à toutes les époques, d'une probité et d'un désintéressement à toute épreuve. Il avait été nommé maréchal de France en 1804 et créé duc d'Istrie en 1809. On lui a élevé une statue à Prayssac en 1845. 
Extrait du 'Dictionnaire Universel du XIEe siècle'. 

Évolution de carrière : 
Capitaine, en 1789. 
Adjudant sous-officier, 1er décembre 1792. 
Lieutenant, le 10 mai 1793. 
Capitaine, 8 mai 1794. 
Chef d’escadrons provisoire, le 4 septembre 1796 et confirmé, le 4 mars 1797. 
Chef de brigade, le 9 mars 1797. 
Général de brigade, le 18 juillet 1800. 
Général de division, le 13 septembre 1802. 
Maréchal d’Empire, le 19 mai 1804. 
Colonel général commandant la cavalerie de la Garde Impériale, le 20 juillet 1804.
 
États de Service : 
Grenadiers de la garde nationale de Prayssac, 1789. 
A la garde constitutionnelle du roi, le 7 avril 1792. 
Chasseur dans la légion des Pyrénées, le 1er novembre 1792. 
A l’armée des Pyrénées puis des Pyrénées Orientales, de 1792 à 1795. 
Au 22e chasseurs, le 8 mai 1794. 
A l’armée d’Italie, 1796-1797. 
Commandant de la compagnie des guides du général en chef. 
A l’armée d’Orient, 1798-1799. 
Commandant les guides du général en chef, mai 1798. 
Participa au 18 brumaire aux côtés de Bonaparte. 
Commandant de la garde du Corps législatif, le 30 novembre 1799. 
Commandant les grenadiers à cheval de la garde consulaire, le 2 décembre 1799. 
Commandant en second la garde des consuls, le 18 juillet 1800. 
Commandant en chef la cavalerie de la garde des consuls, le 20 novembre 1801. 
Commandant la cavalerie de la Garde Impériale, le 20 juillet 1804. 
A la Grande Armée, campagne de 1805. 
Commandant la cavalerie de la Garde, le 30 août 1805. 
Chef du 2e corps de cavalerie de réserve, le 13 décembre 1806. 
Commandant la Garde Impériale en Pologne, le 12 janvier 1807. 
Même poste en Espagne, le 19 mars 1808. 
Commandant en chef le 2e corps de l’armée d’Espagne, le 7 septembre 1808. 
Chef de la réserve de cavalerie à l’armée d’Espagne, le 9 novembre 1808. 
Commandant les provinces du nord de l’Espagne, le 17 janvier 1809. 
Commandant la réserve de cavalerie en Allemagne, le 10 avril 1809. 
Commandant supérieur de la 16e division militaire, le 8 août 1809. 
Commandant en chef de l’armée du nord à la place de Bernadotte, le 11 septembre 1809. 
Commandant de la Garde Impériale à Paris, le 19 janvier 1810. 
Commandant en chef de l’armée du nord de l’Espagne, le 15 janvier 1811. 
A la Grande Armée, campagne de 1812 en Russie, commandant la cavalerie de la Garde, mai 1812. 
A l’armée du Main, Commandant la Garde Impériale, le 10 avril 1813.

Au commencement de la campagne de 1813 il fut mis à la tête de toute notre cavalerie.
Le 1er mai de cette année, c'est-à-dire la veille de la grande bataille de Lützen, le Corps du maréchal Ney venait d'enlever le village de Rippach et se trouvait arrêté par les cavaleries russe et prussienne massées tout entières en face de lui. 
Bessières, malgré le pressentiment qu'il avait d'une mort prochaine, courut reconnaître la position. 
- Ah! te voilà, (lui dit le prince de la Moskowa) Que viens-tu faire seul? 
- Voir si la cavalerie était ici, quelle bonne besogne... 
- Je viens de l'envoyer chercher, (répondit Bessières), elle va venir là. 
Presque au même instant, il tomba frappé d'un boulet dans la poitrine. Quelques instants après, il était mort. Au milieu de la charge furieuse qu’exécuta l'ennemi, son corps ne fut sauvé qu'à grande peine.
- C'est notre sort (dit tristement Ney, qui le vit expirer), c'est une belle mort. 
Cette catastrophe fut, jusqu'au lendemain, cachée à l'armée, dont on craignait qu'elle ne paralyse le courage. Napoléon dont la douleur fut profonde, écrivit à la duchesse d'Istrie pour lui annoncer son malheur et lui promit, dans les termes les plus affectueux, de protéger ses enfants. 
Bessières était d'autant plus estimé de l'Empereur qu’il ne l'avait jamais flatté. 
Le roi de Saxe lui fit élever un monument. 
Sa perte fut vivement ressentie des soldats dont il avait depuis longtemps gagné l'affection par sa cordiale simplicité et son désintéressement. Nos ennemis mêmes, qui avaient éprouvé bien des fois son humanité, lui rendirent de touchants hommages. En Espagne, plusieurs villes et villages, non occupés par nos troupes, célébrèrent en son honneur des services funèbres. 
Après avoir exercé longtemps les plus hauts emplois, le duc d'Istrie mourait relativement pauvre. 
Louis XVIII l'honora plus tard en appelant son fils aîné à la Chambre des Pairs. 
(Extrait de la « Grande Encyclopédie » )

Sa dépouille mortelle repose aux invalides près de Napoléon 1er et de ses maréchaux d’Empire. 
Son cœur fut déposé dans l'église Saint-Denis du Thillay, dans la chapelle du collatéral droit. Il y resta jusqu’au 18 juillet 1968, date à laquele il fut transféré à Prayssac, sa ville natale, avec 
les honneurs militaires. 
A sa place fut apposée une plaque de marbre rappelant les titres du maréchal Bessières et les circonstances de sa mort. 
En face sur le pilier, une autre plaque rappelle qu’en 1831 y fut déposé le cœur de Fabien Sébastien de Lapeyrière, Chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur, chef d'escadron et aide de camp du maréchal Bessières, duc d’Istrie. 
Il était également son beau-frère. 

Au cimetière du Thillay, à droite en entrant, se trouvent deux tombes jumelles. 
Dans celle de gauche repose la dépouille mortelle de M.J. de Lapeyrière, Maréchale, duchesse d‘Istrie, veuve du maréchal, morte à Paris le 2 juillet 1840. 
Dans celle de droite repose la dépouille mortelle de Napoléon Bessières, duc d'Istrie, Pair de France, mort à Amouville le 21 juillet 1856, fils aîné de la défunte et de J.B. Bessières, et  filleul de Napoléon 1er.

Plaque - Église le Thillay

À la mémoire de Jean Baptiste BESSIÈRES 
Maréchal d'Empire 
Duc d'Istrie 
Colonel Général de la Cavalerie de la Garde Impériale 
Grand Aigle de la Légion d'Honneur 
Grand Croix de St. Henri de Saxe 
du Christ de Portugal 
de Léopold d'Autriche 
Né à Pressac Dép.t du Lot le 6 août 1768 
Tué d'un boulet en combatant pour la France à Weissenfels près Lützen le 1er mai 1813 
 
Il vécut comme Bayard 
Il mourut comme Turenne 
Napoléon 
 
De Profondis

Plaque - Avenue Maréchal BESSIÈRES